croiseur

croiseur [ krwazɶr ] n. m.

• 1690; de croiser

♦ Bâtiment de guerre doté de missiles, de plateformes pour hélicoptères, destiné à assurer des missions de surveillance et de protection. Croiseur à propulsion nucléaire.

● croiseur nom masculin (de croiser) Grand bâtiment de guerre puissamment armé et employé pour le commandement, l'escorte, la lutte antiaérienne ou anti-sous-marine. ● croiseur (expressions) nom masculin (de croiser) Croiseur auxiliaire, grand navire de commerce mobilisé comme croiseur.

croiseur

n. m. MAR Bâtiment de guerre, rapide et de tonnage moyen, servant à éclairer la marche des escadres, à engager le combat avant les navires de ligne et à surveiller une vaste zone.

⇒CROISEUR, subst. masc. et adj.

A.— [Correspond à croiser, emploi intrans.] MAR.

1. Navire de guerre assurant des missions de protection, de surveillance ou de reconnaissance. Croiseur auxiliaire, léger; croiseur de bataille, croiseur-cuirassé, croiseur-torpilleur :

• Nous disposerons, le moment venu, en bâtiments de ligne, porte-avions, croiseurs et sous-marins, d'un total d'environ quinze navires neufs ou modernisés.

DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, p. 682.

— Emploi adj. Navire, vaisseau croiseur (signalé ds Lar. 19^e, Nouv. Lar. ill., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, QUILLET 1965).

2. ,,Capitaine d'un vaisseau croiseur`` (LITTRÉ).

Rem. Attesté également ds Ac. 1798, Lar. 19^e, Nouv. Lar. ill., BESCH. 1845 et GUÉRIN 1892.

3. Hirondelle de mer.

Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19^e, Nouv. Lar. ill., BESCH. 1845, LITTRÉ, DG et GUÉRIN 1892.

B.— [Correspond à croiser, emploi trans.] MINES. Qui coupe le filon principal. Filons croiseurs, parce qu'ils coupent ordinairement les autres (ÉLIE DE BEAUMONT, B. de la sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 39).

— Emploi subst. Les diverses intersections du gîte et de ses croiseurs (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 866).

Prononc. et Orth. :[]. [] post. ds PASSY 1914, et comme 1^re var. à côté de [a] ant. ds WARN. 1968. Cf. croix. Étymol. et Hist. 1690 mar. (FUR.). Dér. de croiser terme de mar.; suff. -eur²; croiseur 1579 ds GDF. Compl., dér. de croix « croix marquée sur les pièces de monnaie » (fin XII^e s., J. BODEL, Saxons ds T.-L.). Fréq. abs. littér. :98. Bbg. KEMNA 1901, p. 70.

croiseur [kʀwazœʀ] n. m.

ÉTYM. 1690; de croiser.

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1 Navire de guerre rapide, armé de canons et destiné à éclairer les escadres, à faire des raids de reconnaissance, à surveiller les routes maritimes. || Croiseur léger, de 5 000 tonnes environ. || Croiseur lourd, croiseur de bataille, de 10 000 tonnes. || Croiseur anti-aérien. || Croiseur torpilleur. || Croiseur auxiliaire : cargo ou paquebot rapide utilisé comme croiseur en temps de guerre.

0 La vedette se détacha du quai, prit enfin son élan dans la nuit. Elle disparut bientôt derrière une jonque. Des croiseurs, les faisceaux des projecteurs ramenés à toute volée du ciel sur le port confus se croisaient comme des sabres.

Malraux, la Condition humaine, p. 59.

2 (1863). Techn. Filon qui, dans une mine, en coupe un autre. — Adj. || Filon croiseur.

3 Régional. Hirondelle de mer.

Encyclopédie Universelle. 2012.